Chemins de fer du Nicaragua

Conseils aux voyageurs

Site du ministère Français des affaires étrangères

Carte du Nicaragua

Horaires 1984


Horaire 1984, Ligne 1300, Rio Grande - Léon - Managua - Granada (FCN) voie de 1,067
Km  Gares 119 111 117 121 103 115 101 123 105
Autom. 2ème Autom. 2ème Autom. 2ème Autom. 2ème 2ème - 3ème Autom. 2ème 2ème - 3ème Autom. 2ème 2ème - 3ème
Quotidien Quotidien Quotidien Quotidien Mer, Vendr, Dim Quotidien Quotidien Lun, Mer, Dim Mar, Jeu, Sam
90 Rio Grande 5h00 11h30 12h45
0 Léon 4h55 7h45   12h00 14h15 16h40
40 Nagarote 6h01 12h30 12h30
82 Managua 5h10 7h15 12h00 14h05 14h15 16h00
112 Masaya 6h11 8h06 12h51 17h20
132 Grenada 6h45 8h40 13h25 18h05
.
Tems 1h35 3h45 1h25 2h45 1h35 2h15 2h05 2h45 3h55
Moyenne 31,6 Km/h 35,2 Km/h 35,3 Km/h 32,7 Km/h 26,5 Km/h 36,4 Km/h 24 Km/h 32,7 Km/h 23 Km/h

Données économiques


Superficie : 129.494 km²
Population : 5.570.129 h en 2006
Capitale : Managua (aglomération 1.390.500 h en 2003)

Langue : Espagnol

Routes : 19.032km dont 2094km revétues
Voies d'eau : 2220km y compris les 2 grands lacs

Historique


Entre 1929 et 1932 la ligne de San Jorge à San Juan del sur (Port sur le Pacifique) a été construite sous le gouvernement du général José Maria Moncada. Cette ligne a fonctionnée jusqu'a 1955.

Sous le même gouvernement a été constuite la ligne de 72 km de Leon à El Sauce (ligne du septentrion) inaugurée le 30 décembre 1932. Cette ligne déservait les gares de Rota, Malpaisillo, San Antonio, Ranchera, Santa Lucia et El Sauce respectivement à 21 km, 30 km, 40 km, 50 km, 58 km et 72 km de Leon.

De 1934 à 1936 a été construite la ligne de 30 km Chinandega - Puerto Morazon. Cette ligne a fonctionnée jusqu'a 1960.

En 1940 les lignes en services étaient:
* Corinto - Granada 192 km
* Masaya - Diriainba 43,5 km
* Leon - El Sauce 72 km
* San Jorge - San Juan Del Sur 31 km
* El Sauce - Rio Grande 13 km
Soit un total de 382,5 km

Une interconnexion avec les chemins de fer du Costa Rica a été envisagée mais jamais réalisée.

La dernière ligne construite (25,4 km) a été en 1976 Ceiba Mochas (au km 90,5 de la ligne Corinto - Granada) - Puerto Somoza.

Le trafic fret qui était de 107200 tonnes en 1972 a chuté à 69200 tonnes en 1976 et le transport de voyageurs de 669427 en 1972 à 446740 en 1975 pour remonter à 539208 en 1976

Le réseau a été maintenu tant bien que mal jusqu'en 1993 mais le gouvernement n'a pas voulu investir dans sa réabilitation pour le rendre atractif et a préféré arreter tout trafic.

Seule reste en service une ligne touristique de 6 km de Chilchigalpa à Ingenio San Antonio. Les gares les plus caractéristiques sont préservées et un musée des chemins de fer est installé dans l'ancienne gare de Granada

Etat des chemins de fer en 2007


Les chemins de fer au Nicaragua n'existent plus depuis 1993. Les locomotives ont été vendues à la casse vraisemblablement au Salvador et les rails au Chili sous le gouvernement de Mme Violeta Chamorro, présidente du Nicaragua à cette époque. Les chemins de fer nicaraguayens, dont il n'existe aujourd'hui aucune trace à l'exception de quelques gares en très mauvais état, ont donc totalement disparu après 117 ans d'existence. Il reste quelques tronçons dans des grandes exploitations de canne à sucre notamment autour de Chinandega.

L'histoire des chemins de fer nicaraguayens a été retracée par un auteur du nom de Orient Bolivar, qui a indiqué que le précurseur des réseaux ferroviaires nicaraguayens a été un capitaine anglais du nom de Bedford Pim, qui avait conçu ce réseau comme moyen de communication entre l'Atlantique et le Pacifique. La construction du chemin de fer nicaraguayen a duré plus de 18 ans; le premier tronçon a été celui de Corinto-la Paz Vieja et Puerto Momotombo, et ensuite Managua-Granada. Il y avait trois entreprises: le chemin de fer du Sud, le chemin de fer central et celui de l'Atlantique. Au moment de la liquidation de chemin de fer, l'entreprise était extrêmement déficitaire, et était dans la quasi-impossibilité de payer les salaires de ses employés.

La gare de Granada, récemment aménagée par la coopération espagnole a permis de conserver deux wagons et une locomotive.

A une gestion inefficace de plusieurs gouvernements s'est ajoutée come cause de disparition des chemins de fer nicaraguayens les calamités naturelles qui ont à plusieurs reprises frappé ce pays.



Analyse aimablement rédigée par Monsieur Jean-Pierre Lafosse Ambassadeur de France au Nicaragua
que je remercie chaleureusement ainsi que Madame Cécile Malaplate qui a aimablement transmis ma demande de renseignements à l'Ambassade.


Guide Routard


Bus
C'est de loin le moyen de prédilection des voyageurs au Nicaragua. Les bus desservent tous les villages accessibles par la route ou par la piste - tant que celles-ci restent passables à la saison des pluies. Sur les trajets inter-cités, on choisit généralement entre l'expreso, qui n'est pas si express que ça, et l'ordinario (omnibus), qui n'est pas si ordinaire compte tenu des drôles de marchandises qui s'y promènent parfois... Les tarifs sont bas, la vitesse est faible (surtout dans les montagnes), les bus sont souvent pleins à craquer et les horaires ne sont pas souvent respectés.

À Managua, il faut jongler entre plusieurs gares routières, toutes assez excentrées, en fonction de sa destination. Grosso modo, les villes du sud (Masaya, Granada, Rivas, San JUan del Sur) sont desservies depuis le marché Roberto Huembes (alias Mercado central) ; celles du nord et de l'est depuis le marché Mayoreo (Matagalpa, Estelí, Rama...) ; enfin, León, Chinandega et les plages du nord-ouest depuis le marché Israel Lewites. Les départs sont fréquents pour les principales destinations (toutes les 15 minutes à 1h dès l'aube), mais les derniers bus partent généralement vers 17h-18h.

Des minibus desservant Masaya, les Pueblos Blancos et Granada partent en outre (toutes les 15 minutes environ) du terminal situé devant l'université UCA.

Les bagages étant chargés à l'arrière ou sur le toit, n'y placez aucun objet de valeur et gardez un œil sur eux à chaque arrêt, autant que possible.

Les bus urbains sont plus difficiles d'usage, surtout à Managua. Ne comptez pas trouver un plan des lignes, ça n'existe pas ! Les vols y sont assez fréquents et certaines zones sont carrément déconseillées à la nuit tombée.

Des bus longues distances desservent toutes les grandes villes d'Amérique centrale au départ de Managua, Belize excepté. Les trajets sont longs, parfois très longs - d'autant plus si l'air conditionné est branché à fond et que la musique ou la vidéo vous percent les tympans...
Tica Bus relie le Nicaragua au Guatemala, au Honduras, au Costa Rica et au Panama. Transnica dessert essentiellement le Nicaragua, mais aussi le Honduras et le Costa Rica. Mentionnons aussi les compagnies Platinum (du Salvador au Costa Rica) et Central Line (vers le Costa Rica).

Si vous comptez rejoindre le Costa Rica en bus, il est aussi possible de prendre un bus jusqu'au poste frontière de Peñas Blancas (depuis Rivas), puis en reprendre un autre de l'autre côté, direction Liberia ou San José. C'est un peu plus long mais aussi moins cher.

Colectivo
C'est le taxi collectif, alternative éventuelle au bus. Les colectivos desservent principalement les grandes lignes, les plus rentables. Plus rapides, ils le sont même un peu trop... Les innombrables accidents en témoignent. Leurs tarifs sont 2-3 fois plus élevés que ceux des bus.

Voiture
Le permis de conduire national suffit pour une voiture de location au Nicaragua. Louer une voiture n'est pas aberrant si l'on ne dispose pas d'un temps infini et si l'on aime sortir des sentiers battus. En dehors de la route principale qui traverse le Nicaragua du Nord au Sud (la Panaméricaine), bien asphaltée, le réseau routier est en partie constitué de pistes (en particulier pour rejoindre les plages) et de routes secondaires en plus ou moins bon état.

On ne saurait donc trop vous recommander un 4x4, indispensable pour visiter tous les lieux. À la saison des pluies, c'est même une nécessité absolue !

On conduit au Nicaragua comme dans tous les pays en développement : en faisant constamment attention aux nids de poule, aux ralentisseurs assassins, aux motos (souvent sans phares la nuit), aux animaux, attelages et autres barrages militaires encombrant la chaussée. Vous en aurez déjà conclu qu'il vaut mieux éviter de conduire de nuit. Il vous faudra parfois demander votre chemin, car en dehors des grands axes, les panneaux d'indication sont peu fréquents. Donnez toujours le nom de la ville la plus proche, car beaucoup de gens ne quittent jamais leur région natale.

À Managua, les risques d'agression autorisent le conducteur à ne pas s'arrêter aux feux rouges après 23h. Il convient toutefois de marquer un stop. Le reste du temps, vous serez assailli par des petits vendeurs et des laveurs de pare-brise, souvent très jeunes. Même si cela peut être irritant à la longue, quelques córdobas ne vous ruineront pas et les aideront à subsister.

Faites le plein quand vous en avez l'occasion, car on ne trouve pas de stations-service partout une fois quitté les grandes villes. La plupart acceptent les cartes de crédit.

Liaison par car Managua -  San José (Costa Rica)

https://www.rome2rio.com/map/Managua/San-Jos%C3%A9-Costa-Rica

Liaison par car Managua -  San Salvador (Salvador)

https://www.rome2rio.com/map/Managua/San-Salvador

Liaison par car Managua - Tegucigalpa (Honduras)

https://www.rome2rio.com/map/Managua/Tegucigalpa

Liens

Ferrocarril de Pacifico de Nicaragua
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